![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
|
![]() ![]() |
![]() |
|
Lalage fait ses premiers pas en 1996 avec la création d’une pièce inédite en France de l’écrivain autrichien Thomas Bernhard : « Une fête pour Boris ». Le regard impitoyable de Bernhard sur ses contemporains se traduit en scène par un assemblage de corps et de machines grotesques, et marque pour la première fois nôtre intérêt pour les corps artificiels. Le spectacle est crée au Théâtre de Lenche à Marseille, et repris au CDN La Criée, à Nice et à Grasse. Il reçoit l’aide à la création du Ministère de la Culture, le soutien de l’ADAMI, du Goethe Institut, de l’Institut Culturel Autrichien et de la DRAC PACA. |
Nous travaillons ensuite sur une adaptation des « Moralités légendaires », de Jules Laforgue, avec le spectacle « C’est plus fort que moi ». Nous nous échappons de la boîte théâtrale pour investir un immense entrepôt, dont les multiples perspectives constituent un décor de rêve pour situer notre action. |
La création pour le jeune public a une place particulière dans notre parcours : faire du théâtre pour et avec les enfants nous interroge sur notre façon d’appréhender le réel et de le représenter. En 1998, nous proposons un parcours d’éveil musical avec « La boîte à joujoux », pantomime inspirée de la partition pour piano de Debussy. Les petits spectateurs (âgés de trois à six ans) se levaient pour répondre à l’invitation de la Poupée, du Soldat et de Polichinelle et prenaient part au spectacle. Le spectacle est crée au Centre Culturel de Briançon avec l’aide de la SPEDIDAM et il est en tournée pendant trois ans. |
![]() |
“L’abominable femme des neiges”, création en 1999 au Théâtre de Lenche, à Marseille, fait découvrir au public français l’humour surréel de l’auteur sud-américain Juan Rodolfo Wilcock. Le projet reçoit le soutien de la Ville de Marseille, du Conseil Général des Bouches du Rhône et de l’ADAMI.
|
Au cours de l’année 2.000 la compagnie Lalage participe au projet “E.T., Réseau P.A.C.A. pour un théâtre citoyen” autour de l’œuvre d’Edward Bond, avec une proposition de mise en scène de la pièce “Rouge noir et ignorant” .
|
![]() |
En 2001, “Le charmeur de rats”, inspiré d’un poème de Marina Tsvetaieva.
|
« Le passage », de Véronique Olmi, évoque les années d’exile de Marina Tsvetaieva à Paris, avec son fils Mour. Le spectacle reprend sous un autre angle la question posée par le spectacle pour le jeune public “Le charmeur de rats” : qu’elle est la place réservée à l’art, et à l’artiste, à l’intérieur de la cité ? |
![]() |
En 2003, une étude sur « Manque », de Sarah Kane, est présenté à la salle Musicatreize, avec les musiques de Philippe Gorge. Cette création, soutenue par le Conseil Général 13 et la Ville de Marseille, inaugure un cycle de réflexion sur le thème de la mémoire qui se poursuit la même année avec la mise en scène du texte de Marc Tamet « Morceaux de sucre ». La Brèche, à Nice, accueille la création du spectacle, repris ensuite au Théâtre L’Astronef, et l’année suivante à La Busserine.
|
Dans la pièce de Fabrice Melquiot « Perlino Comment » (crée en 2004 au Théâtre de la Minoterie, à Marseille), un enfant consigne dans un cahier-journal ses premières impressions sur le monde qui l’entoure et sur lui-même ; l’exercice lui permet de mettre des mots sur ses émotions et l’aide à construire sa personnalité.
|
![]() |
En 2005, l’équipe de Lalage a porté à la scène la pièce de Rodrigo Garcia « Vous êtes tous des fils de pute ». Cette création nous a donné l’occasion de dessiner des nouvelles collaborations artistiques, avec des ouvertures fructueuses dans les domaines de la danse et des arts plastiques. |
« Vagava, sola, nella casa », est une adaptation pour la scène du roman « La connaissance de la douleur », de Carlo Emilio Gadda, présentée en début d’année 2006 au Théâtre Les Bernardines, à Marseille. |
![]() |
À l’automne 2006, la création pour le jeune public « Diavolo ! » est proposée au Théâtre L’Astronef. Le spectacle, écrit à partir de séances d’improvisation sur les thèmes de la violence urbaine, s’inspirait aussi de « La naissance du jongleur », de Dario Fo. |
En 2007, Lalage commence à travailler sur « Voix », un projet polyphonique, qui fait appel à la danse, au théâtre de figure, à la musique et à la littérature contemporaine pour stimuler des nouvelles approches aux problématiques du corps et interroger au passage le rôle de l’artiste dans nos sociétés de consommation. |
|
|
Dans le premier volet de la trilogie, créé en 2007 au théâtre des Argonautes à Marseille, le texte de Elfriede Jelinek « Je voudrais être légère » montrait les contradictions du discours artistique, tiraillé entre besoin de reconnaissance et ambition révolutionnaire, et posait de manière radicale la question de la nécessité de l’art. La mise en scène mettait aussi en évidence un phénomène de banalisation de comportements fascisants. |
|
|
|
« Le roi Nu », dont la création a été réalisée en 2010, constitue le dernier volet de la trilogie. Le texte de ce spectacle est écrit par Carol Vanni à partir de propositions verbales et chorégraphiques d’enfants de différents pays, qui explorent la figure symbolique du roi : le petit roi caché en chaque enfant, son potentiel créatif, et le grand roi, une image de la communauté humaine, à la recherche d’un vivre ensemble. |
|
|
|
Le deuxième spectacle, « Amérika » est présenté en décembre 2011 à l'Espace Culturel Busserine, à Marseille . Il s'agit d'une adaptation pour la scène du roman de Franz Kafka « L'Amérique ». Le Grand Théâtre ressemble à un pays de Cocagne, où le temps s'est arrêté. Le jeune Karl Rossman y a perdu la mémoire. Son ami Giacomo monte le numéro du DISPARU pour remettre en marche la machine du temps. Grâce à sa petite marionnette, Karl découvre alors un pays inconnu, un pays d'insomnies et de tourbillons. |