Trilogie voix

Diaporama Une fete pour Boris

En 2007, Lalage commence à travailler sur « Voix », un projet polyphonique, qui fait appel à la danse, au théâtre de figure, à la musique et à la littérature contemporaine pour stimuler des nouvelles approches aux problématiques du corps et interroger au passage le rôle de l’artiste dans nos sociétés de consommation.
À travers des situations choisies comme exemplaires pour chacune des étapes du projet, qui s’articule comme une trilogie, il s’agit pour nous d’explorer les mémoires du corps, qui résultent aussi bien de conditions favorables à son épanouissement, que de processus de coercition plus ou moins violents. Il s’agit aussi de mettre en évidence à chaque fois le caractère subversif ou consensuel de l’acte artistique.

Dans le premier volet de la trilogie, créé en 2007 au théâtre des Argonautes à Marseille, le texte de Elfriede Jelinek « Je voudrais être légère » montrait les contradictions du discours artistique, tiraillé entre besoin de reconnaissance et ambition révolutionnaire, et posait de manière radicale la question de la nécessité de l’art. La mise en scène mettait aussi en évidence un phénomène de banalisation de comportements fascisants.

 
 
 
 
 
En 2009, nous présentons « Vêpres de la Vierge Bienheureuse », un texte d’un de plus grands auteurs de théâtre italien contemporain, Antonio Tarantino, qui dresse un bilan cruel de l’état de notre civilisation, tout en évoquant la possibilité mythique d’une revanche sur la mort.
« Le roi nu », dont la création est prévue en 2010, constitue le dernier volet de la trilogie. Le texte de ce spectacle sera écrit par Carol Vanni à partir de propositions verbales et chorégraphiques d’enfants de différents pays, qui explorent la figure symbolique du roi : le petit roi caché en chaque enfant, son potentiel créatif, et le grand roi, une image de la communauté humaine, à la recherche d’un vivre ensemble.
 
Cie Lalage